Les enfants attribuent un » sexe aux métiers », il sera déterminant dans leur choix de formation et de profession!
Linda Gottfredson a établi la carte cognitive des professions.
Il s’agit d’une représentation mentale des rapports sociaux entre les professions.
L’influence de la représentation sociale d’une profession prédomine sur les représentations intimes lors du choix d’une profession.
Linda Gottfredson défend le postulat suivant : les choix professionnels correspondent à des tentatives de réalisation d’un soi social, précédant la réalisation d’un soi psychologique.
La carte cognitive de Linda Goddfredson représente l’espace social des professions selon deux axes : le degré de prestige et celui de masculinité féminité.
Selon ce modèle, les jeunes s’y référeraient dans leur processus d’orientation pour définir les limites de leurs préférences professionnelles et effectuer des compromis entre les différentes options qu’ils estiment à leur disposition.
La carte cognitive se forme de l’enfance à l’adolescence.
Vers l’âge de 5, 6 ans, les jeunes différencient les professions leur attribuant un genre féminin, masculin.
Ils refuseront de considérer les options qu’ils ont attribuées à l’autre genre.
C’est vers l’âge de 11-12 ans qu’ils intègrent l’autre dimension, celle du prestige.
Ils accorderont d’abord de l’importance aux signes extérieurs, tel que la belle voiture, puis à des notions plus abstraites comme la reconnaissance sociale, les responsabilités, …
Les dimensions de prestige et de genre sont indépendantes l’une de l’autre. L’enfant, l’adolescent se ferait une représentation consensuelle des rapports sociaux entre les professions.